Les trois délégués de la daïra de Sidi-Aïch, Harkane Hafid, Chekkour Mourad et Zane Khellaf, incarcérés à la maison d'arrêt de Béjaïa depuis six mois, viennent de bénéficier d'une mesure plus ou moins apaisante, à la grande joie de leur famille et des animateurs du mouvement citoyen. En effet, selon Me Fawzi Hamoudi, avocat de la défense, par décision datée du 22 avril courant, la chambre d'accusation près le tribunal de Béjaïa vient de confirmer l'ordonnance du juge d'instruction de Sidi-Aïch, portant un non-lieu partiel en retenant seulement deux chefs d'inculpation, à savoir : “Incitation à la participation à une marche non autorisée” et “participation à une marche non autorisée”. Rappelons que cette décision prise par le magistrat instructeur près le tribunal de Sidi-Aïch avait fait l'objet d'un appel interjeté par le parquet de la même instance judiciaire qui maintenait les poursuites criminelles engagées contre les trois prévenus. Parmi les accusations initiales relevant de la cour d'assises figurent : “Incendie volontaire”, “incitation à la violence”, “destruction de biens publics”, “instigation de troubles”, etc. Suite à cette requalification des faits, l'affaire sera évoquée prochainement devant le tribunal correctionnel de Sidi-Aïch qui ne tardera pas à fixer la date de l'audience. Visiblement très satisfait de cette décision, Me Hamoudi espère “le bon dénouement de ce procès qui passera par l'impartialité des instances judiciaires”. K. O.