Pour le premier secrétaire du FFS, “c'est la politique de ces trois partis qui est derrière l'abstention massive remarquable lors des dernières élections.” Ils étaient nombreux à venir hier au centre culturel Djilani-Embarek à El-Eulma pour assister au meeting animé par le premier secrétaire du FFS. En effet, le représentant du parti d'Aït Ahmed, Karim Tabbou, a critiqué l'alliance présidentielle. L'hôte de l'ex- Saint-Arnaud a qualifié les trois partis de l'alliance, à savoir le RND, le FLN et le MSP, de formations politiques qui font de la propagande pour des slogans vides et insensés. “C'est la politique de ces trois partis qui est derrière l'abstention massive remarquable lors des dernières élections. Ils ont tué la démocratie”, n'a cessé de marteler Karim Tabbou. Par ailleurs, le premier secrétaire du FFS a rappelé, dans une salle archicomble, que son parti n'a pas présenté de candidats lors des dernières législatives, car pour le FFS, contrairement aux autres assemblées locales, l'APN n'est ni au service de la démocratie ni à celui des citoyens. L'hôte d'El-Eulma a affirmé que Abdelhamid Mehri, Mouloud Hamrouche et le chef de file de son parti sont des personnalités intègres et honnêtes, car en aucun cas ils n'ont été cités dans l'affaire Khalifa. L'orateur a demandé aux militants et sympathisants de son parti d'aller voter le 29 novembre pour donner une chance aux hommes intègres de gérer. Par ailleurs, le premier secrétaire national du FFS, M. Karim Tabbou, a animé un meeting populaire sur la place publique de la ville d'Azazga où il est revenu sur sa tournée dans plusieurs wilayas du pays, notamment à Oran où des centaines de jeunes se portent candidats à l'émigration clandestine (harragas), et de ce fait paient 14 millions de centimes pour, d'abord, figurer sur la liste d'attente, et ensuite six autres millions pour prendre la mer. Autrement dit, ces malheureux achètent la mort à 20 millions de centimes pendant que des députés sont payés au même montant, par mois, par le contribuable et sans rien faire, a assené M. Tabbou. Au cours de son intervention, le premier secrétaire national du FFS parlera des injustices et des agissements dont ont été victimes des candidats sur des listes de son parti à travers plusieurs wilayas du pays et dont il tient les preuves, avant de relancer à nouveau “le défi” au ministre de l'Intérieur pour “un débat public et direct”. Karim Tabbou n'y est pas allé avec le dos de la cuillère contre le pouvoir en dénonçant énergiquement “les relais et les serviteurs du pouvoir, notamment les chefs de daïra, les secrétaires généraux des communes…” En conclusion, le numéro 2 du Front des forces socialistes fera remarquer que le FFS, qui n'est pas seulement un parti de Kabylie, mais un parti de l'Algérie dans son ensemble, comme l'illustre sa présence dans les 48 wilayas du pays, veut aller au-delà de la date du 29 novembre. F. Senoussaoui/ H. Aouidad