A 24 heures du rendez-vous décisif et après deux jours passés à Banjul, le coach de l'USM Alger, Azzedine Aït Djoudi, fait le point sur la préparation de son équipe et de ses chances de qualification aux 8es de finale de la Ligue des champions d'Afrique. Liberté : M. Aït Djoudi, tout d'abord comment se déroule le séjour ici à Banjul ? M. Aït Djoudi : Il faut tout de suite souligner que l'équipe a été mise dans des conditions d'hébergement très confortables. L'hôtel respire la bonne ambiance et offre les commodités nécessaires. Franchement il y a pas lieu de se plaindre là-dessus. Maintenant, c'est vrai la chaleur et l'humidité ne sont pas faites pour nous faciliter la tâche mais il faut faire avec. Cependant, à l'heure du match, c'est-à-dire à 18h00 (heure algérienne), le temps se rafraîchit considérablement, ce qui est de bon augure. Et les conditions d'entraînement ? Jusque là nous avons eu deux séances d'entraînement sur des terrains annexes. Demain (aujourd'hui, ndlr) nous effectuerons un galop d'entraînement sur la pelouse du stade principal où va se dérouler la rencontre. Je crois que là aussi les Gambiens ne nous ont pas lésés. Revenons maintenant au match. Quel est selon vous le meilleur plan de bataille pour empêcher l'équipe de Wallidan de reprendre confiance ? Vous savez en football, il faut surtout éviter de subir la pression et ne pas laisser l'équipe adverse mener le jeu. Pour nous donc, il est important d'être présent dans la bataille dès le coup d'envoi du match. Cela passe évidemment par la nécessité de gagner le maximum de duels et de minimiser les erreurs, surtout défensives. Si la formation du Wallidan s'attend à ce que l'USM Alger adopte une attitude défensive, elle se trompe lourdement. Mais justement, les joueurs de Wallidan sont-ils prêts à relever le défi… ? ll Normal, les Gambiens jouent chez eux et devant leur public. La motivation découle implicitement donc. Mais il faut savoir que si Wallidan paraît aujourd'hui confiant, c'est parce que nous lui avons donné de quoi espérer lors du match aller. L'USMA n'a pas bien joué à Bethioua malgré la victoire et cela a dû entretenir l'espoir chez les Gambiens. A nous maintenant de prouver que nous pouvons produire une bonne meilleure prestation, ici même à Banjul. Quelle serait, selon vous, la tactique de Wallidan ? A mon vis, les Gambiens vont chercher à jouer en profondeur et tenter d'exploiter le flanc gauche où il compte d'excellentes individualités. C'est clair que Wallidan tentera de fructifier la fougue de ses joueurs qui veulent à tout prix passer au tour prochain, ce qui correspondant à un fait inédit dans l'histoire du club. L'absence de Bourahli ne va-t-elle pas peser sur l'équipe ? L'USMA est d'abord un groupe soudé. Aujourd'hui, Bourahli n'est pas là en raison de blessure. Des solutions de rechange existent avec Ouichaoui et Benchergui. Quel serait selon vous le meilleur scénario ? Il faut surtout passer rapidement aux commandes du jeu. Il faut s'imposer. J'ai d'ailleurs senti que mes joueurs veulent réussir quelque chose ici même à Banjul. L'idéal serait aussi de marquer un but en première mi-temps pour décourager l'adversaire… S. B.