France Sarkozy se rend en banlieue après une nuit plus calme Le président français Nicolas Sarkozy s'est rendu hier matin, dès son retour d'une visite en Chine, dans la banlieue parisienne où ont eu lieu en début de semaine de violents heurts entre jeunes et forces de l'ordre. M. Sarkozy s'est rendu à l'hôpital d'Eaubonne, dans la banlieue nord-est de Paris, au chevet d'un commissaire divisionnaire grièvement blessé dimanche soir. “Ceux qui ont pris la responsabilité de tirer sur des fonctionnaires se retrouveront devant la cour d'assises” pour “tentative d'assassinat”, a-t-il déclaré à sa sortie. La nuit de mardi à mercredi à Villiers-le-Bel, la commune du nord de Paris où ont éclaté les violences dimanche après la mort de deux jeunes dans une collision avec une voiture de police, a été “beaucoup plus calme”, selon les autorités locales. Durant les deux nuits précédentes, près de 130 policiers ont été blessés, notamment par des tirs de grenaille. De très importantes forces de police avaient été mobilisées, avec un millier d'hommes présents à Villiers-le-Bel, selon une source policière. “Nous retrouverons les tireurs”, a promis M. Sarkozy. “On mettra les moyens qu'il faut, mais ceux qui en ont pris la responsabilité auront à en rendre compte devant la justice de notre pays. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut tolérer, quel que soit par ailleurs le drame de la mort de ces deux jeunes en moto”, a poursuivi le Président. Il devait ensuite recevoir au palais de l'Elysée les familles des deux jeunes tués dimanche soir, entrés en collision avec une voiture de police alors qu'ils circulaient sur une mini-moto. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, a pour sa part souligné que le dispositif policier serait maintenu “autant que nécessaire” à Villiers-le-Bel et que les “délinquants” ne pouvaient espérer “aucune tolérance”. R. I./Agences D'après un sondage effectué par l'armée Les Américains sont plus optimistes sur l'Irak D'après un sondage effectué par l'armée, les Américains sont plus optimistes sur l'Irak. Le questionnaire faisait état de progrès sur le terrain et d'une baisse du nombre des soldats tués. Selon une enquête du Pew Research Center, environ 48% des personnes interrogées pensent que les efforts militaires en Irak se passent très bien ou assez bien, contre un tiers seulement en juin dernier. Toutefois, cette impression favorable ne se traduit pas par un soutien au maintien des troupes en Irak. Plus de 54% des personnes interrogées, contre 41%, sont en faveur du retrait des troupes d'Irak dès que possible, plutôt que de les laisser dans le pays jusqu'à ce que la situation se stabilise, un chiffre inchangé depuis le début de l'année. Ces statistiques reflètent le changement de perception sur la guerre en Irak, qui dure depuis plus de 4 ans, et la tâche délicate que doivent affronter les candidats démocrates à la Maison-Blanche en 2008 et les opposants à la guerre au Congrès. La violence a décru sensiblement en Irak depuis le déploiement de renforts américains dans le pays, selon des chiffres officiels. Cette baisse est un sujet de satisfaction pour le commandement américain à Bagdad et pour le gouvernement du Premier ministre Nouri El-Maliki, accusés longtemps de ne pas être en mesure d'assurer la sécurité des Irakiens. Par ailleurs, la candidate démocrate à la Maison-Blanche Hillary Clinton a écrit mardi au président George W. Bush pour lui exprimer “sa grande préoccupation sur un projet d'accord de principe avec l'Irak visant à prolonger le maintien des troupes américaines dans ce pays”. L'ex-Première Dame a indiqué qu'une présence américaine prolongée serait “dangereuse”. DJAZIA SAFTA/AGENCES