L'intervention du Dr El Korso, jeudi dans les colonnes d'un confrère, au sujet de la visite du chef de l'Etat français, en se présentant comme le président de la Fondation du 8-Mai-1945, a provoqué la réaction de Boukhrissa Kheïreddine, dans un communiqué, où il se présente comme le président de l'association. “Récemment, le titre de président de la Fondation du 8-Mai-1945 a été utilisé par un individu, infatué de sa personne et en mal de publicité, pour commenter la prochaine visite que doit effectuer en Algérie le président Nicolas Sarkozy.” Pour Kheïreddine Boukhrissa, “cette initiative personnelle n'engage que son auteur et ne saurait en aucun cas impliquer la fondation du 8-Mai-1945 pour qui la culture de la mémoire et la dénonciation des crimes contre l'humanité pendant la période coloniale restent le leitmotiv des objectifs primordiaux”. Tout en affirmant que l'association est “respectueuse des textes” la régissant, son président souligne que celle ci “s'interdit de s'immiscer dans les luttes politiques. Quant aux rapports entre l'Algérie et un pays étranger, leur conduite relève de la seule compétence des instances idoines de l'Etat”. Plus virulent encore à l'égard d'El Korso et sans le citer, Kheïreddine Boukhrissa estime que “les combats d'arrière-garde et le djihad aux relents revanchards, véhiculés par des pseudos intellectuels à court d'idées et malades de publicité, ne sont nullement ceux de la fondation du 8-Mai-1945 dont la démarche, reconnue ici et ailleurs, écarte tout amalgame ou interprétation tendancieuse”. Dans son communiqué, le président de la fondation du 8-Mai-1945 porte à la connaissance du public et de la société civile et de l'administration qu'“une plainte a été déposée pour mettre un terme à cette malhonnêteté récurrente d'usurpation et d'utilisation illégale et éhontée du sigle de la fondation du 8-Mai-1945”. N. S.