Le directeur central des services de santé militaire, le général, Abdelkader Bendjelloul, a souligné, hier, à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja (Alger), la nécessité de développer les hôpitaux militaires de campagne qui sont plus proches des citoyens lors de catastrophes naturelles. Le général a ajouté, dans une conférence de presse, tenue en marge des premières journées sur la santé militaire, que l'hôpital de campagne est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour secourir les citoyens, car il est doté de tous les équipements nécessaires et de laboratoires d'analyses pour effectuer, sur place, des opérations chirurgicales et des soins intensifs. Le même responsable a mis en relief la nécessité de développer les hôpitaux de campagne, car l'expérience a montré, a-t-il dit, dans le cas de catastrophes naturelles ou d'un problème national engendrant des accidents et nécessitant la mobilisation des grands moyens de secours, que ce sont les équipes de l'hôpital militaire de campagne qui prennent les choses en main. Le général Bendjelloul a indiqué que la particularité de l'hôpital militaire de campagne réside dans le fait qu'il est doté des équipements adéquats comme l'oxygène et l'énergie pour son fonctionnement, de salles d'opérations et de soins intensifs et de laboratoires biologiques pour effectuer les analyses nécessaires sur place. La gestion de cet hôpital requiert des techniciens supérieurs, un corps médical et paramédical, a-t-il estimé, indiquant que “l'Algérie ne possède pas actuellement d'écoles de formation de spécialistes dans le domaine de la médecine militaire de campagne ou des efforts considérables sont déployés pour son développement qui requiert l'assistance, à l'avenir, de pays qui ont des expériences réussies dans le domaine”. Un grand intérêt est accordé, a-t-il dit, “à la formation des équipes dans le domaine, car ce sont des équipes médicales nécessaires et essentielles qui sont mobilisées lors de catastrophes nationales ou pour des secours humanitaires au niveau international”. R. N./APS