La chaîne qatarie Al-Jazeera qui fait de l'apologie du terrorisme l'un de ses principaux axes éditoriaux persiste et signe. Après avoir diffusé des émissions sur l'origine du terrorisme en Algérie en l'imputant à la dissolution du FIS et à l'arrêt du processus électoral, Al-Jazeera dont son responsable au Maroc était devenu un agent de liaison du GSPC qui recevait les images vidéo des attentats perpétrés à Alger et qu'il transmettait à Doha, vient d'innover en lançant un sondage au lendemain de la tragédie du 11 décembre. Le sondage contenait une scandaleuse question : “Êtes-vous en faveur des attentats d'Al-Qaïda en Algérie ?” La réponse comportait tout simplement un “oui” et un “non”. Les résultats sont graves : 54% des sondés affirment soutenir les actions terroristes en Algérie. Ce qui confirme encore une fois la responsabilité de cette chaîne dans la propagande terroriste et son rôle de porte-parole du GSPC et d'Al-Qaïda, un rôle qu'elle qualifie de “simple diffusion d'informations”. Pire, l'enquête a révélé que la quasi-majorité de l'audimat d'Al-Jazeera est sympathisante d'Al-Qaïda. Alors que l'ensemble des oulémas a condamné les actes terroristes perpétrés en Algérie, la chaîne qatarie continue de donner la parole aux “djihadistes” et aux “salafistes” et même aux chefs terroristes pour annoncer des attentats comme ce fut le cas le 11 avril dernier. Cependant, face aux critiques qu'elle a reçues, Al-Jazeera a été contrainte de retirer le sondage. Ce qui a poussé les islamistes ainsi que les salafistes par le biais de leurs sites Internet à mener une campagne contre la chaîne qatarie l'accusant d'avoir “censuré les résultats de l'enquête d'opinion. Mais ce n'est pas la première fois qu'Al-Jazeera fait face aux critiques de l'organisation terroriste. Al-Qaïda s'en est violemment prise à Al-Jazeera après que cette dernière eut diffusé un message de Ben Laden l'accusant de l'avoir amputé de certains passages. Ce qui conforte davantage l'existence d'un deal entre cette chaîne et les organisations terroristes dont Al-Qaïda et le GSPC. A. A.