La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a présidé, hier à Alger, une réunion regroupant des présidents d'APC et des élus de son parti issus des élections locales du 29 novembre dernier. Mme Hanoune a affirmé dans une allocution que “cette réunion, première du genre, permet d'examiner la conjoncture politique nationale et internationale”, car, a-t-elle souligné, la commune “est indissociable de cette situation”. L'une des principales missions des présidents des APC consiste à garantir la sécurité des citoyens, a rappelé la SG du PT, estimant que “l'on ne saurait parler de développement local et national sans paix et sans stabilité”. Le président d'APC, a-t-elle souligné, “a son mot à dire dans toutes les décisions liées à sa commune, notamment lorsqu'il s'agit de la fermeture d'entreprises se trouvant sur le territoire de sa commune”, car, a-t-elle précisé, une telle décision peut “engendrer des répercussions en termes de perte d'emplois, d'augmentation du taux de chômage et de réduction des recettes fiscales de la commune”. Concernant la situation d'impasse qui prévaut au niveau d'une quarantaine d'APC n'ayant pas encore parachevé l'installation de leurs structures, comme l'a indiqué récemment le ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, Mme Hanoune a affirmé que son parti regrette cette situation qui, évoquant la situation sociale dans le pays, la première responsable du PT l'a qualifiée d'“instable, notamment à l'ombre de la flambée des prix des produits alimentaires de base”. En parlant de la situation sociale, elle a estimé que les subventions publiques des prix de ces produits ne sont qu'une “mesure palliative qui demeure insuffisante”, préconisant des mesures d'appui à la relance et à la protection de la production nationale. S'agissant de la question de l'amendement de la Constitution, Mme Louisa Hanoune a affirmé qu'“il est du droit de tout un chacun d'exprimer son opinion dans le cadre d'un débat politique” serein, estimant qu'il s'agit d'une “question algérienne qui ne concerne que les Algériens” répercute en premier lieu sur les citoyens et leurs intérêts". R. N./APS