endommagée par les pluies de novembre dernier la station de dessalement de tigzirt remise en marche La station de dessalement de l'eau de mer de Tigzirt (Tizi Ouzou), qui a subi un envasement de plus d'un mètre à la suite des crues de novembre dernier ayant entraîné l'arrêt de ses activités, a été remise en marche dernièrement grâce au travail sans relâche de l'ensemble de ses travailleurs qui ont procédé à la récupération des différents organes de son système de fonctionnement. Un bilan des dégâts causés à la station par les pluies diluviennes de novembre 2007 a été dressé par le responsable de cette structure, M. Ali Nafi. Le moteur de la station, les armoires de commande, la pompe et diverses autres pièces, endommagés lors des crues pluviales, ont été réparés en l'espace d'une vingtaine de jours, apprend-on. Le réapprovisionnement en eau des foyers de la ville balnéaire s'est effectué à la veille de l'Aïd El Adha, rappelle-t-on. Même si l'erreur humaine n'est pas à écarter, il reste à souligner que la ville de Tigzirt est très vulnérable aux intempéries, ce qui n'a pas échappé les responsables concernés de décider ainsi de protéger la station par une clôture à même d'éviter à l'avenir ce type de “scénario-catastrophe”. B. SADOUDI journée d'information sur le programme de la mise à niveau des pme à blida VERS LA CREATION D'UNE BANQUE D'investissement Dans une conférence de presse organisée en marge de la journée d'information sur le programme national de la mise à niveau des PME, M. Bendada, le ministre de la Petite et Moyenne Entreprise et de l'Artisanat, a annoncé la création prochaine d'une banque d'investissement. Cette institution financière permettra, précisera-t-il, aux investisseurs et aux porteurs de projets d'éviter le parcours du combattant dans lequel ils se lancent pour décrocher un crédit bancaire. Après avoir évalué le programme national de la mise à niveau lancé depuis le début de l'année, le ministre affiche un optimisme quant aux 300 entreprises qui ont exprimé leur adhésion à ce programme national qui vise à rendre les PME capables de maîtriser l'évolution des techniques des marchés. Par ailleurs, le ministre a annoncé la création d'un centre de facilitation qui consiste à accueillir les jeunes porteurs de projets, de les accompagner et de les orienter vers des projets d'avenir. S'agissant du phénomène du marché parallèle qui provoque la saignée de l'économie, le ministre avouera néanmoins que c'est un problème crucial que l'Etat doit maîtriser pour permettre aux entrepreneurs nationaux de travailler dans une concurrence loyale. Enfin, cette rencontre qui a été tenue en présence de plusieurs opérateurs économiques de la région, n'a pas été du goût des plusieurs participants qui sont venus chercher une solution d'ordre financière et administrative à leurs projets. K. Fawzi