Le président de l'USM Alger, M. Saïd Allik, a plaidé hier pour un renforcement conséquent des prérogatives de la Ligue nationale de football pour qu'elle puisse réellement représenter les intérêts des clubs auprès de la FAF et du MJS. “Il faut que la Ligue nationale soit renforcée dans ses prérogatives afin qu'elle puisse assumer pleinement son rôle de défenseur des intérêts des clubs auprès des instances dirigeantes et des pouvoirs publics. Il n'est pas normal à ce titre que la ligue ne soit pas associée à des décisions importantes concernant, par exemple, l'arbitrage, la désignation des arbitres pour les matches, les droits TV et le financement des clubs”, souligne M. Allik. Cette déclaration intervient 24 heures après la réunion des présidents des clubs avec le premier responsable de la LNF, Ali Malek, au cours de laquelle certains dirigeants se sont interrogés sur l'utilité de ces conciliabules périodiques si les résultats ne sont pas pris en charge par la FAF, notamment. “Je me demande pourquoi le président de la FAF, M. Hamid Hadadj, n'était pas présent à cette réunion. Pourtant, tous les problèmes soulevés par les représentants des clubs ont un lien direct avec la FAF. Il ne sert à rien de palabrer pendant des heures pour qu'ensuite, il n'y ait pas de suivi. La LNF ne doit pas être une simple chambre d'enregistrement, juste bonne pour recueillir les doléances des clubs. Elle doit être surtout un partenaire privilégié dans toutes les discussions concernant l'avenir du football”, ajoute M. Allik qui précise, du reste, que M. Ali Malek fait ce qu'il peut à la tête de la LNF, dans un contexte de marginalisation. S. B.