C'est aujourd'hui que la première vague des 700 pèlerins atterrira à l'aéroport d'Adrar. Pour les accueillir dans de bonnes conditions, d'importants travaux sont entamés par la direction de l'EGSA. La direction de l'Entreprise de gestion de l'aéroport d'Adrar (EGSA) a entamé d'importants travaux d'aménagement et d'embellissement au niveau de leur équipement, afin d'accueillir dans de meilleures conditions les hadjs. Dans le but de réussir cet événement, qui a une importance particulière dans la région du Touat, une réunion a été organisée pour apporter les dernières retouches aux préparatifs d'accueil. Ont pris part à cette rencontre tous les représentants des secteurs intervenant dans l'opération du pèlerinage : la santé, la Protection civile, les services de sécurité, Air Algérie et l'EGSA (présidée par le Drag). Selon le directeur de l'EGSA d'Adrar, Mourad Ammouche, “ces préparatifs visent surtout les travaux pour désensabler des espaces, le renforcement de l'éclairage et le réaménagement des salles pour offrir le confort aux hadjs et aussi pour contenir leurs bagages”. Pour les besoins de cette opération, les services de la wilaya ont mis sur pied un immense dispositif de sécurité afin d'assurer la sûreté des biens publics et des citoyens qui viendront accueillir le retour des hadjs. Indiquons au passage, pour les usagés de l'aéroport, que sa fermeture n'est pas du tout prévue juste après le retour des pèlerins, comme l'ont déclaré certains. Selon M. Mourad Ammouche, “aucune décision officielle n'a été prise jusqu'à présent concernant le début des travaux de réaménagement des infrastructures de base entrant dans le cadre du plan Spécial Sud : la piste d'atterrissage, l'extension de l'actuelle aérogare et le réaménagement des parcs auto et avions”. Certes, l'Entreprise de viabilisation, de suivi et de maintenance (EVSM), qui a rénové l'aérogare de BBM, est dans la phase d'implantation du chantier, mais la date du lancement des travaux n'est pas encore à l'ordre du jour. Par ailleurs, Mourad Ammouche rassure les habitants de la région du Touat, indiquant qu'“ils ne s'angoissent pas de cette fermeture et ne seront pas obligés de se déplacer jusqu'à Timimoun pour prendre leur vol”. L. Ammour
