Plusieurs terres agricoles situées au lieudit Laroui, sur l'axe routier reliant Berriane à Guerara, distante d'environ 55 km au nord-est de Ghardaïa, risquent d'être abandonnées par leurs exploitants suite à la coupure de l'alimentation en électricité par les services de Sonelgaz. Cette énergie indispensable pour le fonctionnement des pompes servant pour l'irrigation des périmètres agricoles. La Sonelgaz a agi de la sorte en raison, nous dit-t-on, du non-paiement, par la plupart des agriculteurs, des redevances inhérentes à la consommation de l'électricité. Un état de fait qui n'est pas sans conséquences néfastes avec leur lot de problèmes liés à l'environnement et au train de vie de ces agriculteurs. En effet, si une solution n'est pas trouvée à ce problème, et en raison du manque de l'eau d'irrigation, le phénomène de la désertification, qui continue à frapper de plein fouet les régions du Sud, prendra de l'ampleur du fait que des signes de délaissement et d'abandon de ces terres par ces agriculteurs, ainsi que le rétrécissement telle une peau de chagrin de la culture des arbres fruitiers et légumes, autrefois abondants, commencent à apparaître. Par conséquent, des dizaines d'agriculteurs sont voués à renforcer fatalement le chômage. À noter qu'en plus du caractère rocheux du sol de la région, son relief accidenté et la très faible pluviométrie viennent s'ajouter au manque de l'énergie électrique. Ce qui rend difficile les actions de revalorisation des terres pour la promotion de l'agriculture. BOUHAMAM Arezki