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Londres déconseille Alger à ses ressortissants
Situation sécuritaire
Publié dans Liberté le 17 - 01 - 2008

Le Foreign Office déconseille vivement aux ressortissants britanniques de se rendre en Algérie : Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa, Blida et Aïn Defla, notamment sauf en cas de nécessité absolue.
En toute logique, c'est au lendemain des attentats du 11 décembre dernier que le Foreign Office devait reconsidérer le niveau de la menace terroriste en Algérie et déconseiller aux ressortissants britanniques de s'y rendre. Mais contre toute attente, il s'était contenté de fournir aux voyageurs d'outre-Manche des recommandations d'usage, les invitant notamment à être prudents et vigilants lors de leur séjour. Mardi dernier en revanche, alors qu'aucun acte terroriste d'envergure n'est enregistré, le département de David Miliban a durci le contenu de son travel warning concernant notre pays.
Aucune raison précise n'est évoquée par les services du Foreign Office dans un bref entretien à Liberté, sinon que “la menace terroriste en Algérie est persistante”. Le bilan des attentats ayant caractérisé l'année 2007, dont celui du 11 avril contre le Palais du gouvernement et le commissariat de Bab-Ezzouar, ainsi que la bombe qui a explosé en septembre sur le parcours du cortège présidentiel à Batna, font figure d'arguments solides. Les attaques contre les étrangers sont également mises en exergue.
À ce propos, le ministère britannique des Affaires étrangères rappelle l'attaque qui a ciblé la représentation du Haut-Commissariat aux réfugiés à Hydra et dont ont été victimes 17 agents de l'ONU. Il explique à ses ressortissants que les terroristes ne font guère de distinction entre la population locale et les visiteurs. Aussi leur recommande-t-il vivement de ne pas se rendre en Algérie, sauf en cas de nécessité absolue. Le nord du pays, tout spécialement Alger et les wilayas implantées à sa frontière est (Boumerdès, Tizi Ouzou et Béjaïa) et sud-ouest (Blida et Aïn Defla), sont décrites comme des régions très risquées où il est dangereux de se déplacer par route en raison des faux barrages et des embuscades. Dans ce cas, les voyageurs sont priés de changer leurs itinéraires ainsi que les horaires de leur passage. Selon leur Foreign Office, l'idéal serait qu'ils prennent l'avion lors de leurs pérégrinations à travers le territoire algérien.
À coup sûr, de tels avertissements risquent de faire froid dans le dos des investisseurs britanniques que le gouvernement de Gordon Brown annonce par contingents.
En estampillant à nouveau l'Algérie comme une destination à risque, Londres efface d'un trait un processus long de normalisation et de rapprochement, consolidé ces dernières années par un chassé-croisé diplomatique très dense.
La visite du président Abdelaziz Bouteflika au Royaume-Uni en juillet 2006 avait marqué un virage important dans les relations bilatérales à travers la mise en place d'un partenariat stratégique. Un comité mixte avait été institué afin d'évaluer régulièrement le bilan de la coopération et dresser de nouvelles perspectives. Il y a deux mois, le duc d'York se déplaçait à Alger à la tête d'une forte délégation d'hommes d'affaires pour tâter le terrain des investissements.
De son côté, M. Andersen, nouvel ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, s'est distingué à plusieurs occasions en faisant l'écho de la détermination de son pays à développer les opportunités de coopération en dépit d'un climat sécuritaire pas toujours propice. Le rapatriement à Alger de la section des visas de l'ambassade (transférée à Tunis pendant 4 ans) donnait foi aux propos de l'ambassadeur. Pourquoi donc Londres se déjuge-t-il aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a vraiment motivé le durcissement de son travel warning ? C'est peut-être un hasard, mais il est notable de signaler que cette révision a été opérée dans la même journée où le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies a annoncé la mise en place d'une commission d'enquête indépendante visant à élucider les circonstances de la mort des fonctionnaires du HCR, lors de l'attaque terroriste de décembre dernier. Le gouvernement britannique a-t-il été influencé par cette décision ? La question est posée.
S. L.-K.


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