Il y a quelques jours, il exprimait ouvertement son opposition à la révision constitutionnelle et donc à la perspective d'un troisième mandat pour Bouteflika. Ce week-end, Touati a mis un bémol à son opposition en expliquant, lors d'un point de presse à Constantine, qu'il n'était pas opposé à la démarche dans son principe, mais que sa conception de la manière de procéder à la révision de la Constitution repose sur “la nécessité d'œuvrer à ce que le peuple fasse sienne l'idée de cette révision”. Apparemment, la menace d'un mouvement de redressement dans son parti l'a amené à mettre de l'eau dans son “l'ben”.