La réunion, qui a regroupé samedi dernier le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, et le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest agréé), a porté sur la proposition du syndicat relative à l'installation d'une commission nationale pour l'évaluation de l'état d'avancement de l'application des programme scolaires, indique le coordonnateur Cnapest, M. Meziane Meriane. Dans une déclaration à l'APS, M. Meriane a indiqué que la proposition de son organisation qui a reçu, selon lui, l'approbation du ministère porte également sur la “nécessité” d'assurer une répartition équilibrée des cours dispensés aux élèves avant le 31 mai. M. Meriane a précisé, à ce propos, que cette mesure est à même de “garantir un examen de baccalauréat national et d'éviter un éventuel déséquilibre entre les différentes wilayas en matière d'avancement des cours et programmes”. La rencontre à laquelle ont pris part 6 membres du syndicat a permis de passer en revue “la situation de tous les lycées du pays”, a-t-il encore ajouté. Le ministère de l'Education nationale s'était récemment engagé à ce que les sujets des épreuves du baccalauréat 2008 ne soient basés que sur les leçons effectivement dispensées au niveau national, affirmant que “son souci majeur était de préserver l'intérêt suprême des élèves”. Par ailleurs, M. Meriane a ajouté que la Coordination nationale des syndicats indépendants de la Fonction publique, qui compte parmi ses membres le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, a décidé d'appeler à une “grève nationale les 24, 25, 26 février”. La grève a pour objectif la revendication de la révision de la nouvelle grille de salaires ou l'identification d'un nouveau système d'indemnisation pour combler le déficit induit par la nouvelle grille de la Fonction publique. Les 12 syndicats, membres de la coordination, estiment que le recours à la grève est motivé par “la détérioration du pouvoir d'achat des fonctionnaires et des citoyens en général et une inflation incontrôlée”, ce qui rend “dérisoires” les augmentations “non consistantes” des salaires décidées par les autorités publiques. R. N./APS