Une étude menée récemment auprès d'une centaine de pharmacies en Algérie par un cabinet indépendant a révélé que près de 40% du chiffre d'affaires d'une pharmacie est généré par des produits vendus hors ordonnance (para-cosmétiques, compléments alimentaires, laits, dentifrice…). En outre, cette étude a montré que trois clients sur quatre visitant une pharmacie achètent, en complément de leur prescription, des médicaments et autres produits. Les pharmacies qui fonctionnent bien aujourd'hui sont celles qui ont su prendre le train du modernisme en mettant l'accent sur le “marchandising” qui est une nouvelle approche commerciale. C'est dans ce cadre que le laboratoire Sanofi-Aventis, qui accompagne ses partenaires en pharmacie dans cette démarche de formation et d'acquisition des connaissances, anime depuis quelques mois une série de conférences portant sur le marchandising. Cette technique de vente permet la mise en mouvement de la marchandise vers le consommateur en optimisant l'espace de vente et de conseil. En un mot, le bon conseil, le bon produit, le bon endroit… le tout pour une médication responsable au côté du corps médical. Cette opération de formation qui entre dans le cadre du partenariat que développe le groupe français de l'industrie pharmaceutique touchera l'ensemble des opérateurs algériens. Elle fait suite aux journées pharmaceutiques qui ont eu lieu au mois de novembre dernier et qui ont regroupé plus de 600 pharmaciens hospitaliers et d'officines. Des conseillers Sanofi-Aventis formés aux techniques du marchandising vont passer à travers diverses officines pour apporter des conseils sur mesure qui tiennent compte des spécificités de chacune d'elles. C'est ainsi que le rôle du pharmacien prend toute son importance avec le conseil thérapeutique et assure du coup le premier maillon de la chaîne de soins en harmonie avec sa fonction de dernier maillon de la chaîne de distribution du médicament. R. B.