L'exercice physique permet un plus grand rendement et une efficacité dans le service, tel est le constat du troisième séminaire sur l'organisation et la gestion sportive au sein de la Sûreté nationale qui s'est tenu, hier, à l'école de police de Châteauneuf en présence du DGSN, Ali Tounsi, et du directeur central de la santé, de l'action sociale et des sports, Hamdane Belarbi. La pratique du sport est devenue obligatoire à partir de l'année 2000 pour les fonctionnaires de police de moins de 55 ans. Ainsi, un canevas trimestriel indiquant le lieu d'entraînement, le nombre de séances et le volume horaire est adressé trimestriellement à tous les services de police par le SCSASS. Des conseillers, des techniciens, des éducateurs et des entraîneurs de sport ont été également détachés auprès des écoles, centres de formation et autres services de police pour assurer une activité sportive. À cela s'ajoute la formation de 712 fonctionnaires de police comme animateurs sportifs et la dotation de plus d'une cinquantaine de services de police de matériel sportif spécifique. Dans les faits, l'application de cette mesure de sport obligatoire se heurte au programme de travail chargé, notamment pour les brigades contraintes au cycle de 3x8 et celles exerçant dans des agglomérations à effectif restreint. Les animateurs de ce séminaire ont relevé, en outre, que “certains chefs de service ne sensibilisent pas suffisamment leur personnel quant aux bienfaits que la pratique sportive peut engendrer sur leur santé physique et psychologique et par ricochet sur le rendement et l'efficacité dans le service”. Ainsi, la plupart des agents de police ratent leur examen de brevet sportif composé de six tests censés permettre une évaluation de leurs performances physiques. En l'occurrence la course de 100 m, pour la vitesse, le test de Cooper pour l'endurance, le tir de l'arme de dotation, pour la précision, le saut en hauteur, pour la souplesse, le lancer de poids, pour la force explosive et le grimper en corde, pour la force. À noter, néanmoins, que les athlètes de la DGSN ont participé à de nombreuses rencontres internationales et ont remporté à chaque fois des médailles. Plus de 80 athlètes des deux sexes, qui s'entraînent dans les disciplines de karaté, judo, tir, kung-fu, équitation, volley-ball, athlétisme et handisport, sont régulièrement sélectionnés par les fédérations sportives spécialisées pour représenter l'Algérie lors des différentes compétitions interarabes et internationales. N. H.