Le DG des Archives nationales, M. Abdelmadjid Chikhi, a affirmé, hier à Alger, que le “droit de poursuite” des moudjahidine algériens en territoire tunisien pendant la Révolution par les autorités coloniales françaises ne repose sur aucune base juridique. Le principe de “droit de poursuite” adopté par les autorités françaises contre les Algériens “ne reposait sur aucune base juridique”, a affirmé M. Chikhi lors d'une conférence-débat, à l'occasion du 50e anniversaire du massacre de Sakiet Sidi-Youcef. Une telle poursuite n'existe que dans le code maritime international, a-t-il précisé. Le “droit de poursuite” est interdit par la loi à l'échelle internationale et le droit international ne permet en aucune manière de poursuivre des personnes à l'intérieur du territoire, a précisé le conférencier, soulignant que ceci est considéré comme une agression. Par conséquent, “la France coloniale a commis au regard du droit international une agression contre l'Etat tunisien et un crime contre ses citoyens et des citoyens algériens”, a-t-il souligné. Synthèse R. N.