Les récoltes attendues dans les importantes superficies localisées dans la bande steppique de la wilaya risquent d'être compromises à cause de la sécheresse qui sévit depuis de longues semaines, même si des pluies éparses ont été enregistrées çà et là mais sans grand apport pour des terres qui ont des besoins plus importants. Le manque de précipitations qui a caractérisé la période hivernale n'est pas sans susciter l'inquiétude des paysans des contrées du Titteri. En effet, l'absence de précipitations pendant de longues semaines risque, si elle se prolongeait, d'avoir des conséquences négatives sur la production agricole et sur l'activité pastorale dans la région. D'ailleurs, les agriculteurs ne cessent de scruter chaque matin le ciel dans l'espoir d'entrevoir les cumulonimbus chargés de pluie afin de pouvoir poursuivre les travaux d'emblavage de leurs terres, notamment celles destinées à la céréaliculture et situées dans les zones des hautes plaines et de montagne. Cependant, les importantes superficies localisées dans la bande steppique de la wilaya risquent de souffrir de la sécheresse qui sévit depuis de longues semaines, même si des pluies éparses ont été enregistrées çà et là mais sans grand apport pour des terres qui ont des besoins plus importants. Selon des avis spécialisés, la situation n'est pas encore compromise pour les cultures situées dans les zones humides du nord de la région où existent les plus importantes plantations arboricoles, de nombreux vergers et retenues collinaires. Le retour de la pluie est aussi attendu pour permettre de reconstituer les eaux des réserves souterraines et superficielles afin de permettre d'assurer la satisfaction des besoins de la population en matière d'alimentation en eau potable. La problématique est de trouver les moyens de mobiliser les eaux superficielles qui tombent chaque année en grandes quantités sur la zone montagneuse et intermédiaire du territoire de la wilaya, afin d'arriver à mieux satisfaire ses besoins sans recourir aux transferts à partir d'autres wilayas, notamment du barrage Ghrib, dans la wilaya d'Aïn Defla. Il reste à implorer que les pluies salvatrices ne tarderont pas à arroser les vastes étendues céréalières et arboricoles de la région et redonner espoir aux fellahs qui continuent vaille que vaille à tirer leur subsistance du fruit de leurs terres. M. EL BEY