Les prix du baril de pétrole ont établi de nouveaux records, hier, à New York (103,95 dollars) et à Londres où le baril a dépassé pour la première fois les 102 dollars (à 102,29 dollars), après une nouvelle dégringolade du dollar, monnaie dans laquelle est libellé le brut. Au même moment en effet, l'euro atteignait un nouveau record historique face au billet vert, à 1,5274 dollar. À 15h10 GMT, une quinzaine de minutes après ces records, le baril de Light Sweet Crude valait 103,59 dollars à New York en hausse de 1,73 dollar par rapport à la clôture de vendredi dernier, et le baril de Brent 101,73 dollars à Londres, en hausse de 1,63 dollar. “Rien ne change : le dollar est toujours faible, les fonds spéculatifs arrivent et donnent un coup de fouet au marché”, a expliqué Mike Fitzpatrick, analyste au cabinet MF Global. La chute du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut, le rend moins cher aux investisseurs munis d'autres devises, estiment les analystes. En sus, l'instabilité des Bourses incite les investisseurs à chercher un havre de paix, qu'offrent les marchés des matières premières, ajoutent les analystes. Par ailleurs, les investisseurs s'interrogent sur la décision que va prendre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur son niveau de production, au terme de sa réunion, qui débutera demain à Vienne.