DJELFA L'INFORMEL FAIT DES RAVAGES À AIN OUSSERA Le commerce informel prend des proportions de plus en plus importantes et tend ses tentacules sur l'ensemble de la ville d'Aïn Oussera, à tel point qu'il a pris l'allure d'une foire incessante constituant l'une des rares attractions des ménages en général et de la gent féminine en particulier. En effet, ils sont près de 150 commerçants à occuper avec la bénédiction de l'APC, l'ancien jardin public sis à la cité Ghrissi dans la ville d'Aïn Oussera. Des étalagistes qui ont eu recours à l'informel comme seul remède pour se tirer des griffes du chômage et faire vivre leurs familles. Seul inconvénient, cette mauvaise occupation de l'espace qui cause beaucoup de désagréments aux automobilistes et aux piétons, fait tâche d'huile dans le cadre urbanistique de la ville et agresse l'environnement immédiat des citoyens. De plus, si les prix souvent abordables appliqués dans ce marché viennent à la rescousse des petites bourses qui y trouvent leurs comptes, ceci n'est pas le cas des propriétaires de magasins qui se plaignent chaque jour que Dieu fait de ce commerce anarchique et " illégal " qui est loin de faire leurs affaires. Quant aux services concernés, pour eux, ceci n'est plus ni moins qu'un problème d'ordre public qui échappe à leur contrôle. Néanmoins, les quelques étalagistes abordés ne désespèrent pas de voir les autorités tenir leurs promesses en leur attribuant les locaux réalisés et prêts à être utilisés à la cité Ben Badis et aux 120 logements, pour pouvoir enfin exercer en toute légalité. S. OUAHMED CFPA DE BOUKHALFA (TIZI OUZOU) Les fonctionnaires crient à l'injustice Les fonctionnaires du CFPA de Boukhalfa, wilaya de Tizi Ouzou, rejettent le décret exécutif relatif aux mesures transitoires pour l'application de la nouvelle grille des salaires concernant le secteur de la formation professionnelle. C'est du moins ce qui est mentionné dans une déclaration rendue publique par les concernés. “Au moment où notre pays connaît une situation financière très prospère, on s'attendait à des mesures plus justes et équitables en matière de répartition des ressources nationales”, affirme le collectif des fonctionnaires du CFPA. Au lieu de cela, voilà que les signataires du document se disent assommés par “une grille des salaires conçue sur mesure pour une certaine catégorie”, en opprimant davantage certains fonctionnaires et creuser ainsi l'écart des salaires entre eux. À leurs yeux, cette nouvelle grille des salaires, pour le moins discriminatoire, “ne servira pas la stabilité des compétences de notre secteur qui engage actuellement toute une réforme dans la prise en charge de milliers de jeunes”. Les fonctionnaires n'ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur l'UGTA. “L'UGTA qui se proclame être le syndicat exclusif de notre secteur a cautionné ces mesures infâmes qui ont remis en cause nos acquis socioprofessionnels”, dénonce encore la déclaration des fonctionnaires du CFPA de Boukhalfa. Ces derniers militent pour la création d'un syndicat “authentique qui défendrait les intérêts des travailleurs et non ceux de leurs employeurs”. Y. A.