Suite à la parution de l'article sur le risque de tsunami en date du 10 mars 2008, le CRAAG souhaite apporter aux lecteurs les précisions suivantes afin de rassurer la population. En premier lieu, l'article de nature traite de la problématique du risque de tsunami en Grèce qui est le plus élevé en région méditerranéenne, mais qui est très loin de nos côtes. En second lieu, les prédictions rapportées n'engagent que leur auteur et n'ont aucun fondement scientifique (aucune publication scientifique s'y rapportant), la prédiction des séismes restant jusqu'à nos jours impossible. En troisième lieu, nous rappelons que le risque tsunami sur nos côtes existe, mais qu'il reste modéré en comparaison avec les zones comme l'Indonésie ou le Japon. Les évènements en Algérie (1365,1856) auxquels votre article fait référence ont donné lieu à des tsunamis modérés qui n'ont rien de comparable avec ceux du Pacifique ou de l'océan Indien. Enfin, nous rappelons qu'à Mostaganem, il n'y a jamais eu de tsunami le 3 août 2007 car : —il n'y a jamais eu ce jour-là un séisme important (magnitude supérieur à 6,5) dans la région Ouest méditerranéenne pouvant générer un tsunami près de Mostaganem. Ni le réseau espagnol, ni le réseau français, ni italien, ni le réseau algérien n'ont enregistré une telle secousse entre 9h et 12h. La seule secousse enregistrée par l'ensemble des réseaux s'est produite en Grèce le 3 août à 21h08 donc bien loin de nos côtes, avec une magnitude trop faible (4,8) pour pouvoir générer un tsunami ; —nos investigations sur la côte mostaganemoise n'ont pas permis de montrer l'existence d'une vague de 40 km de long entre cap Ivi et cap Kramis, ayant eu à pénétrer largement la partie continentale. D'autre part, aucun des baigneurs dans les différentes plages surveillées n'a été affecté par une prétendue vague ; - les vagues observées dues aux mauvaises conditions de la mer ce jour-là sont les seules à être mise en cause.