Aïn Defla Les retraités de l'éducation sommés de quitter leurs logements Des dizaines de retraités de l'éducation, anciens directeurs, surveillants généraux, intendants et enseignants, se sont réunis dernièrement pour tenter de trouver une solution de rechange au problème du logement d'astreinte qu'ils occupent depuis des années. En effet, ces derniers, qui occupent des logements de fonction dans divers établissements scolaires depuis des années, ont été sommés par la direction de l'éducation de quitter les lieux, d'autant qu'ils sont poursuivis en justice puisqu'ils viennent de recevoir une notification d'assister à une audience dans la chambre administrative près de la cour de Chlef pour aujourd'hui. Les concernés s'indignent contre ce procédé après avoir sacrifié tant d'années à l'éducation. La majorité demande aux responsables de leur attribuer des logements en échange. Ces derniers sont prêts à libérer les logements d'astreinte, à condition d'en avoir d'autres en échange. En attendant, ils comptent saisir le président de la République pour mettre fin à ces menaces qui perturbent leurs enfants scolarisés et déclarent qu'ils ne se laisseront pas jeter à la rue. Moha B. Beni Yenni Renouvellement du réseau d'AEP Les travaux de rétablissement du réseau d'alimentation en eau potable vont bientôt s'achever pour voir enfin les 7 villages de Beni Yenni bénéficier d'une bonne ration de cette précieuse denrée qui, jusque-là, a été le moins qu'on puisse dire un peu fluctuante et aléatoire quant à sa répartition. “Le projet de réaménagement tenté déjà antérieurement a été sans succès, mais cette fois-ci l'entreprise qui s'en occupe a les moyens de bien mener sa tâche”, dira un agent de l'ADE. Par ailleurs, les travaux, entamés depuis plus de 4 mois, commencent à perturber les habituels usagers de la route principale menant vers la daïra de Beni Yenni ; une lenteur qui dérange en ce moment. “Après la boue, c'est la poussière qui nous cause des désagréments”, dira un commerçant du centre. Les quelques dos d'âne improvisés sur chaque 10 mètres n'arrivent plus à contenir la folie de certains chauffards. Notons aussi que le réseau routier a été systématiquement défiguré : bitume dégradé ou décapé, par l'engin des services de l'hydraulique, alors que les autorités locales avaient déboursé une fortune pour sa réalisation, il y a à peine 5 ans. Certains endroits représentent même un véritable danger à la circulation, vu le rétrécissement de la chaussée. Pour le moment, on se contentera de régler le problème d'eau pour qu'il n'y ait plus de pénurie dans les moments les plus difficiles. “En été, la demande s'accroît pendant que la source diminue naturellement, mais cette année nous ne connaîtrons plus de crise”, rassure le responsable. LIMARA B.