“Le syndicat souhaite que l'activité du fret reprenne la place importante dans la compagnie. Le nouveau P-DG de la compagnie compte bien redresser la situation de l'entreprise et joint l'acte à la parole en s'attaquant aux dysfonctionnements qui empêchaient jusque-là Air Algérie de décoller et parfois nuisaient fortement à son image de marque”, a indiqué, hier, un communiqué de la section syndicale fret d'Air Algérie, affiliée à l'UGTA. “C'est dans cet esprit que le coup de pied dans la fourmilière du service de fret, notamment pour ce qui concerne les représentations à l'étranger, nous paraît salutaire. Nous avons, depuis fort longtemps, revendiqué que toute la lumière soit faite sur les activités du fret dans les représentations à l'étranger mais aussi dans les aéroports de l'intérieur du pays. Aujourd'hui que le processus est enclenché, nous, syndicat UGTA unité fret, apportons notre soutien à l'action menée par le P-DG. Toutefois, nous apportons quelques précisions de taille”, ajoute-t-on dans le communiqué. “Primo : la direction du fret ne maîtrise aucunement l'activité du fret, du fait que les décisions sont prises à son insu et sans sa consultation. Elle n'a aucun pouvoir de contrôle ou de gestion sur les activités de fret, que ce soit à l'étranger ou dans les aéroports de l'intérieur du pays. Secundo : le personnel du fret à l'étranger est recruté sur place. Certains manquent largement de formation et d'expérience dans l'activité fret. C'est pourquoi, nous avons revendiqué que les postes à l'intérieur du pays et à l'étranger soient issus du personnel du fret, qui dispose de l'expérience et de la formation de haut niveau requise pour ces postes.” “Le nouveau P-DG, qui s'est montré sensible aux problèmes que rencontre le fret, a promis de tout faire pour redynamiser cette activité, jusque-là considérée comme le parent pauvre de la compagnie, afin qu'elle reprenne la place qui est la sienne dans la compagnie”, conclut le communiqué.