Cette acquisition soulagera à coup sûr les malades des régions Aïn Kechra et Oum Toub ainsi que le service d'hémodialyse de l'hôpital de Collo dont la surcharge a été signalé à maintes reprises. Un service d'hémodialyse a été inauguré à l'hôpital de Tamalous allégeant, ainsi, énormément les souffrances des insuffisant rénaux qui devaient se rendre à l'hôpital de Collo pour leurs séances d'hémodialyse. Sachant l'état de santé physique et psychologique de ces malades après une séance d'hémodialyse, c'est un véritable soulagement même si certains malades, issus des daïra voisines de Aïn Kechra et Oum Toub, effectuent des trajets de 50 km pour se rendre à Tamalous. Ce service est actuellement équipé de 6 reins artificiels dans une salle dotée d'autant de lits. Cependant, on déplore l'absence d'un néphrologue pour une meilleure prise en charge et suivi des malades. Reste qu'une meilleure collaboration entre la santé publique et les praticiens privés peut aider à dépasser ce problème. Ce n'est que justice pour les 25 malades recensés dans cette région où plus de 160 000 habitants dépendent du désormais établissement public hospitalier de Tamalous. Cette acquisition soulagera, également, le service d'hémodialyse de l'hôpital de Collo dont la surcharge a été signalé à maintes reprises par le président de l'association des insuffisants rénaux, M. Mustapha Benyoucef. L'EPH de Tamalous, classé hôpital de catégorie C, de 82 lits, à l'origine une polyclinique transformée en un service d'hospitalisation, connaît une nette amélioration dans la prise en charge de certaines catégories de patients avec l'ouverture d'un service de néonatologie doté de 2 appareils de photothérapie intensive et conventionnelle et de 3 couveuses. À signaler, aussi, la réalisation en cours d'achèvement d'un bloc opératoire et d'un service de chirurgie, prestation essentielle dans n'importe quel hôpital. À signaler, à l'occasion, l'arrivée de 6 médecins spécialistes en cardiologie, traumatologie, gynécologie, pneumo-phtisiologie et infectiologie. Cependant, la stabilité de ces médecins qui viennent de Constantine, Skikda, Azzaba et l'arrivée d'autres dépend de la disponibilité du logement, élément important dans la motivation de ces praticiens. Le directeur de l'EPH de Tamalous, N. Guira, qui a prouvé ses compétences à l'hôpital de Collo, a su imposer une dynamique pour mieux autonomiser certains services qui étaient rattachés à l'hôpital de Collo. Pour rappel, l'hôpital de Collo fut, en 2001, la première structure hospitalière localisée dans une daïra à travers le pays à s'être dotée d'une unité d'hémodialyse. À l'époque, l'initiative de l'ex-office de tourisme a fait école. Depuis, l'ouverture de ces unités s'est généralisée. A. Boukarine