Les prix du pétrole ont atteint, hier, de nouveaux records à l'ouverture des transactions hebdomadaires en raison de la persistance des inquiétudes sur les approvisionnements du Nigeria et de la mer du Nord et des tensions suscitées dans la région du Golfe par le dossier nucléaire iranien. À Londres, le brent gagnait 83 cents à 117,17 dollars le baril avant de reculer légèrement à 116,93 dollars, alors que le prix du baril de Light Sweet Crude (américain) pour livraison en juin a atteint 119,93 dollars à l'ouverture des transactions, renforçant ainsi les acquis de vendredi dernier lorsque les prix ont connu une hausse de 2,2 dollars/b en une seule journée. Avec ces nouveaux gains à l'entame des échanges du début de semaine, les prix du pétrole auront évolué de 25% depuis le début de l'année. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a indiqué, hier, que la moyenne des prix de son panier s'est établie vendredi à 111,01 dollars/b et à 110,01 dollars jeudi. Pourtant, les analystes s'attendaient à un recul des prix du pétrole à la faveur du rebond du dollar le week-end dernier, mais la reprise des actes de violence au Nigeria et les tensions exacerbées entre les Etats-unis et l'Iran ont dissipé l'effet attendu de la hausse de la valeur du dollar.