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Prestation de serment de 50 inspecteurs principaux du tourisme Une formation adaptée leur a été fournie pour assurer la mission de régulation de l'activité tourist
La présentation du Plan de qualité du tourisme est venue se greffer à l'événement pour compléter la palette des mécanismes à même d'adapter la destination Algérie aux normes internationales. Les rencontres initiées par le département de Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et du Tourisme, à l'hôtel Hilton à Alger, se suivent mais ne se ressemblent pas. Elles s'inscrivent cependant dans une seule et même démarche qui vise à l'amélioration de l'attractivité de la “Destination Algérie” qui requiert, de l'avis du ministère, l'adaptation progressive aux normes de qualité internationales dans son sens le plus large. C'est dans cette optique que Chérif Rahmani a présidé, hier, une cérémonie de prestation de serment par cinquante inspecteurs principaux du tourisme. L'occasion propice pour le ministre de revenir, dans son discours inaugural, sur les objectifs tracés dans le cadre du Schéma directeur d'aménagement touristique (Sdat 2025) qui préconise cinq dynamiques dont figure en bonne place le Plan qualité tourisme Algérie (PQAT). Celui-ci a pour objectif, selon ses initiateurs, de regrouper l'ensemble des professionnels du tourisme qui s'engageraient volontairement dans une démarche de qualité attentive aux besoins de la clientèle autour d'une marque nationale de qualité. Ainsi, les activités et professions touristiques concernées sont, notamment, l'hôtellerie, la restauration, les voyagistes, le thermalisme et la thalassothérapie, les transporteurs (compagnies aériennes, loueurs de véhicules, autocaristes), les guides de tourisme, les offices de tourisme et bureaux d'accueil et d'information et les plates-formes d'entrée. Cela suppose en conséquent des catégories d'engagement de qualité qui tournent autour de l'information, la communication et la promotion, l'accueil personnalisé, le comportement du personnel et le professionnalisme, le confort des lieux, la qualité des équipements et des installations, la propreté et l'entretien des lieux, le respect de l'environnement, la valorisation du patrimoine local, les informations et les mesures de sécurité. Ces critères se détaillent ensuite en grille de contrôle qui forment les engagements nationaux de qualité par sous secteur professionnel. En somme, un chantier bien sérieux eu égard à la situation actuelle parfois défaillante, mais qui se présente comme inéluctable devenu aujourd'hui un enjeu pour les professionnels, car la qualité est le facteur clé de la concurrence entre les destinations touristiques. “Nous pénétrons de plain-pied dans une nouvelle phase qui requiert le changement de mentalité dans sa façon d'appréhender la problématique du secteur”, a déclaré le ministre. En langage décodé, il s'agit carrément de rompre avec les anciennes pratiques loin de toute démagogie et population si l'on veut réellement prendre le train en marche et s'intégrer dans un marché international commun à tous. La recette n'a rien à voir avec une potion magique, mais nécessite l'adhésion de tout un chacun car si aujourd'hui on focalise sur la qualité de service, il nous faut savoir qu'elle reste tributaire de l'environnement dans lequel évolue l'activité touristique et demeure tributaire de facteurs exogènes. Autrement dit, les prestations de services ne dépendent pas seulement des actions initiées ou menées par l'administration chargée du tourisme mais dépendent également des actions d'autres intervenants. Plus facile à dire qu'à faire… Nabila Saidoun