Les cinq dernières entreprises publiques constituant actuellement le portefeuille de la Société de gestion des participations de conserveries, jus et boissons (SGP/Cojub) devraient être privatisées d'ici à fin 2008, a indiqué jeudi passé, à l'APS, le président du directoire de cette SGP, M. Ahmed Sebbah. Trois de ces cinq entreprises font partie du Groupe boissons d'Algérie (GBA) dont une brasserie à Annaba et deux limonaderies à Constantine et à Tolga (Biskra), a précisé M. Sebbah en marge de la cérémonie de signature du contrat final de cession de l'entreprise Eau minérale de Saïda (EMS) au groupe privé Yaïci. Les deux autres sociétés font partie de l'Entreprise nationale des jus et conserves (Enajuc), dont une à Boufarik et l'autre à Tahir (Jijel). Selon M. Sebbah, le processus de privatisation d'une partie de ces 5 entreprises restantes est en phase d'appel d'offres, tandis que d'autres ont vu leur processus relancé pour offres infructueuses dont celle de l'unité Enajuc de Boufarik. Quant aux entreprises déjà privatisées depuis quatre ans, elles étaient une vingtaine entre conserveries, unités de production d'eau minérale et brasseries, a-t-il précisé. La mise en vente de toutes ces unités pour un montant global de 12,4 milliards DA a permis de maintenir plus de 1 540 emplois directs et créer 710 nouveaux postes liés, notamment, à la distribution, selon les données de Cojub. Concernant la privatisation d'EMS, dont le contrat final de cession a été signé jeudi entre le président du GBA, M. Mohamed Tayeb Boukeffa, et le nouvel acquéreur, M. Hafid Yaïci, président du groupe privé Yaïci, l'opération a pu apporter 750 millions DA dont 450 millions DA représentant le montant de l'acquisition et 242 millions DA de prise en charge des dettes de l'entreprise. Ce groupe privé, qui avait acheté en 2006 l'entreprise de production d'eau minérale de Béni Fodda (Sétif), rebaptisée Djemila, pour un montant de 300 millions de DA, est tenu de préserver les 183 emplois de l'EMS et doit créer une centaine de nouveaux postes liés à la distribution. M. Yaïci s'est engagé à “remettre en valeur le label de Saïda” à travers un programme d'investissement de près de 1,5 milliard DA destiné, entre autres, à l'acquisition de nouveaux outils de production.