Le gérant de l'hôtel el-hidab de sétif présente son point de vue “Il n'appartient à personne de se substituer à la caisse de sécurité sociale…” Les nouveaux acquéreurs de l'hôtel El-Hidab, situé à Sétif, se sont rapprochés de notre rédaction pour apporter leurs points de vue sur les informations parues dans plusieurs journaux, dont le nôtre, relatives à la situation de l'établissement. Notre interlocuteur, M. Madani, infirme l'information relative à la présence de problèmes de trésorerie dans les caisses du repreneur et justifie le non-paiement des échéances liées à l'acquisition de l'établissement par un différend avec le cédant sur le taux d'intérêt appliqué. Après avoir évacué la présence de problèmes liés à la santé financière du groupe ou encore le non-paiement des salaires, le gérant reconnaît l'existence d'un problème de cotisations sociales et précisera que les choses vont rentrer dans l'ordre, surtout que la caisse a accordé à l'hôtel un échéancier de paiements. “En ce qui concerne le non-paiement des cotisations sociales, il s'agit d'une question interne à l'hôtel et qui ne regarde que ses propriétaires. Il n'appartient à personne de se substituer à la caisse de Sécurité sociale”, avertit notre interlocuteur. S'expliquant sur le non-respect des termes du business plan en recourant à des actions autres que celles énumérées dans ce document de base, le gérant se défend en précisant que “durant l'exercice 2006/2007, il a été investi plus de 3 milliards dans la restauration et l'ameublement des chambres de l'hôtel à un niveau de 60%”. Selon lui, cette opération, rajoutée à la cessation de la vente des boissons alcoolisées peut être la cause de la baisse du chiffre d'affaires. Optimiste, il conclut, que “le chiffre d'affaires de l'hôtel a commencé à s'améliorer début 2008 et sa progression évolue de jour en jour suite à la qualité des chambres et autres prestations de services”. Avec ces précisions, l'opinion publique est informée des versions des deux parties. Le sort de l'hôtel sera, lui, décidé par les pouvoirs publics. Mourad Kezzar Modernisation du parc roulant de la sntf deux autorails réceptionnés à annaba Dans le cadre de la modernisation du transport ferroviaire, la Société nationale du transport ferroviaire vient d'acquérir deux trains, des autorails, chacun doté de trois rames et d'une vitesse de 160 km/heure. Ces automotrices, qui sont en mesure de réduire sensiblement la durée des trajets, estime-t-on, ont débarqué, vendredi dernier, au port commercial d'Annaba. C'est le personnel de manutention de l'entreprise portuaire d'Annaba (EPA) qui s'est chargé, une journée durant, de débarquer ces deux trains aérodynamiques. Il a été mobilisé d'importants moyens humains et matériels pour cette opération particulière, qui s'est finalement achevée avec un grand succès. Il s'agit de la première action de ce genre. Il est prévu dans les jours à venir, deux autres arrivages similaires à partir de cette même structure maritime, apprend-on auprès des responsables de l'EPA. B. BADIS