Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. El-Hachemi Djiar, a expliqué, hier, au Centre international de presse (CIP), une conférence conjointe avec le ministre de la Communication, M. Abderrachid Boukerzaza. Ce fut une occasion pour le premier responsable de la jeunesse algérienne de faire part du dossier de la politique de la jeunesse, qui a été examiné par le Conseil de gouvernement hier. Un dossier qui, selon M. Djiar, traduit la volonté de réingineering de l'état de l'action gouvernementale à la direction des jeunes. Une politique soumise à évaluation et axée sur le résultat, non seulement quantitatif, mais aussi qualitatif. “Il y a des plans et des solutions proposés par le MJS pour les jeunes. Il s'agit d'une politique nationale pour laquelle il faut mettre toutes les conditions qui garantiront sa réussite. Seront mises en place des modalités de pilotage qui se concrétiseront grâce à un travail de proximité. C'est parmi les priorités du gouvernement et le plus dur l'est présentement”, avertira le ministre. Mais pour le ministre, cela nécessite les efforts de tout un chacun, pas uniquement le MJS. “Il y aura des concertations avec le ministère de l'Education et celui de la Formation professionnelle, mais aussi avec des spécialistes (psychiatres et psychologues)”, ajoutera le ministre. Pour Djiar, il s'agira en fait d'une “twiza” nationale au service de la jeunesse pour la gestion des préoccupations des jeunes, apporter des solutions locales, tout en mettant en exergue des expériences internationales. Cela dit, le ministre vouera les capacités de son département en lançant : “C'est le rôle du MJS qui est apte à prendre en charge les préoccupations de la jeunesse, sans donner de leçons aux autres, car elle implique chaque acteur selon ses prérogatives, tout en engageant tout le monde dans une entreprise collective et le respect de la cohérence. On aura besoin de tout le monde”, dira t-il encore. En conséquence, des modalités de pilotage et d'évaluation du dossier sont à tous les niveaux, et dans le plan d'action proposé ressortent les fondements de l'action du MJS envers la jeunesse. Enfin, Djiar n'a pas manqué d'évoquer la corruption qui gangrène le football national en marge de la conférence, “C'est une réalité”, a-t-il reconnu. Chérif M.