La rectrice de l'université M'hamed-Bougara de Boumerdès, Mme Rafika Kesri, qui conduit à Strasbourg, la délégation algérienne au colloque sur la coopération interuniversitaire algéro-française, a souligné hier “la force des échanges” en la matière avec les institutions universitaires d'Alsace. Ce forum, qui a réuni depuis mercredi dernier les représentants de 18 universités algériennes avec ceux de trois universités alsaciennes, a permis de “faire un état des lieux de la coopération, d'identifier les problèmes, concernant les échanges et la mobilité des étudiants et des chercheurs, et de tracer des perspectives”, a indiqué, dans une déclaration à l'APS, Mme Kesri. Concernant l'état des lieux, Mme Kesri a évoqué l'élaboration d'un document qui “dresse un bilan positif” de la coopération entre les universités algériennes et françaises. En plus de “cette somme de la coopération fructueuse”, le forum a confirmé les “liens d'amitié” tissés de longue date, a-t-elle ajouté “La force des échanges” entre les universités des deux pays a aussi permis de faire un tour d'horizon sur “des expériences fructueuses” opérées de part et d'autre des deux rives, telle que celle concernant le système LMD (licence-master-doctorat). Les débats du forum ont surtout porté sur les perspectives de cette coopération par des actions concrètes. À cet égard, Mme Kesri a indiqué la signature de convention pour la réalisation d'un projet de coopération entre l'université Robert-Schuman et les universités algériennes de Guelma, Skikda, Oum El-Bouaghi et Biskra, dans le domaine des sciences humaines et de la sociologie. L'idée de rééditer ce colloque en Algérie a également été évoquée. À l'ouverture de ce colloque, qui s'est clôturé hier, le président honoraire de l'université alsacienne Louis-Pasteur a souhaité que ce genre de rencontre soit l'expression “d'un partenariat exemplaire de la construction de l'espace euro-maghrébin de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique”. R. N./APS
