Le consul général de France à Oran René Levaray a effectué lundi dernier une visite dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. “Nous avons d'excellentes relations avec les représentants des Chambres de commerce et d'industrie de la région ouest et notamment avec celles de Sidi Bel-Abbès et nous sommes là pour favoriser les échanges économiques entre nos deux pays, dans le cadre d'un partenariat de “gagnant gagnant” et ce, tout en conservant la spécificité de notre histoire et les relations d'exception qui étaient les nôtres entre les deux rives de la Méditerranée”, a-t-il déclaré. Durant les deux jours, le consul général a prospecté plusieurs entreprises économiques implantées au niveau de la zone industrielle du chef-lieu de wilaya. Le diplomate français s'est également réuni au siège de l'hôtel de ville avec les opérateurs économiques locaux et s'est aussi rendu sur les sites de la chapelle et du presbytère de l'avenue de la Macta, relevant du diocèse d'Oran, ainsi qu'à la Grande Mosquée de la ville et au siège de la Chambre de commerce et d'industrie, le cimetière chrétien et le siège du rectorat de l'université Djillali-Liabès. Par ailleurs, le consul général a été reçu au niveau de la Maison de la presse par les représentants des quotidiens nationaux et régionaux et a animé un point de presse. “Vu mon programme très chargé, j'ai tenu à venir personnellement à la Maison de la presse pour manifester ma présence auprès de vous. Donc, j'apprécie beaucoup votre mission qui consiste à aller sur le terrain pour ramener l'information et informer les gens”, a-t-il signalé. Par ailleurs, le consul général a abordé le volet des échanges culturelles entre les deux pays : “L'action d'aujourd'hui n'est pas la création d'un Centre culturel français à Sidi Bel-Abbès, mais simplement de favoriser les échanges artistiques en liaison avec les deux CCF d'Oran et de Tlemcen et mon intention est de revenir avec les deux directeurs, en liaison avec le chef de service de la Coopération et de l'action culturel d'Alger pour voir ce qui est possible de faire ensemble.” Interrogé par Liberté sur les conditions de détention du ressortissant français au sein du centre de réadaptation, notre interlocuteur a précisé que “le prisonnier que j'ai visité ne s'est finalement pas plaint des conditions de détention et qui sont excellentes. En plus, il se permet de donner quatre heures de cours de français par semaine à ses co-détenus”. A. BOUSMAHA