“Il faut œuvrer pour que la dimension environnementale soit intégrée du sommet jusqu'au bas de la pyramide et à partir de la matière première et son recyclage jusqu'à l'optimisation de l'énergie”, dira d'emblée Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme lors de son intervention, hier à l'hôtel El-Djazaïr, à la cérémonie de la remise de la plus haute distinction en matière environnementale. Plaidant pour une gestion intégrée, le ministre a expliqué qu'il était hors de question de voir en la dimension écologique un simple aspect de l'entreprise, mais plutôt une action continue basée sur un système de managment environnemental et les certifications requises en la matière à même de réduire les coûts et d'apporter la performance souhaitée. Pour l'année 2008, le Prix de l'environnement est revenu à l'entreprise Nouvelle Conserverie algérienne (NCA) de Rouiba qui s'est distinguée parmi les 21 postulants à ce titre, qui durant 2 années consécutives, a consacré la recherche pour passer cette année à l'entreprise industrielle. NCA est une entreprise familiale fondée en 1966 avec comme première activité les conserves de légumes (tomate, et harissa) pour passer ensuite à une gamme plus variée (confitures de plusieurs fruits) et arriver jusqu'à proposer des boissons et nectars de fruits dans des boîtes métalliques, et décrocher enfin la place de leader de jus de fruits sur le marché. L'entreprise lauréate a apporté une contribution notable, selon le jury, dans le domaine de la protection de l'environnement algérien et de la qualité via l'introduction des certifications ISO 9000 et 14000, les systèmes de managment environnemental et la concrétisation du contrat de performances environnementales. Il est utile de signaler d'ailleurs à ce propos que pas moins d'une centaine d'entreprises ont déjà signé ces contrats de performances instaurant ainsi une nouvelle vision dans le domaine de l'industrie même d'assurer, entre autres, la pérennisation de l'entreprise. Nabila Saïdoun