“On m'a radié du FFS pour avoir privilégié l'intérêt de la commune et de ses citoyens, au parti dont je suis issu”, a déclaré, hier, le président de l'APC de Tizi Ouzou. Tout en accusant ses opposants du même parti de vouloir le déposséder de l'essentiel de ses prérogatives, “afin d'arriver à leurs fins”, M. Cherrak Omar a dénoncé l'attitude du FFS sur cette affaire, “qui m'a discrédité au mépris des règles élémentaires de la démocratie”. Selon le maire de Tizi Ouzou, “il ne saurait être question de la réhabilitation du parti par la domestication voire l'assujettissement du P/APC à une équipe d'affairistes voraces”. Enfin, il a estimé que l'objet de cette crise n'est autre que l'intransigeance du maire à “refuser de se soumettre au diktat d'où qu'il vienne, ni à cautionner des tentatives délibérées à liquider le foncier local et son bradage (...) L'APC n'est pas à vendre”. Pour rappel, les déboires de M. Cherrak ont commencé lorsqu'il avait décidé en AG d'écarter ses 4 vice-présidents, pourtant de la même famille politique. Le 13 mai dernier, le secrétariat national du FFS avait décidé de le radier des rangs du parti. Il lui est reproché de gérer seul et “dans l'opacité la plus totale” les affaires de la commune. A. T.