Bien que déboutée par la Ligue nationale de football dans ce qui a été désigné comme “l'affaire Aïssaoui”, la direction du Mouloudia d'Oran ne veut aucunement baisser les bras et continue de lutter pour faire valoir ses droits les plus absolus. “Pour nous, nous ne sommes pas encore en division deux comme beaucoup le croient. Cela pour une simple et bonne raison connue de tous : l'affaire Aïssaoui”, affirmait, en ce sens, l'expérimenté secrétaire général du Mouloudia d'Oran au sortir de la réunion de travail qui a regroupé, hier en fin de matinée, les responsables et dirigeants du club d'El-Hamri. “Toute l'Algérie sait que la LNF nous a privés de notre droit. Mais on ne va pas se taire, d'autant plus que nous n'avons reçu aucun document officiel ou communiqué nous informant que nous étions rétrogradés en seconde division. Nous avons saisi les plus hautes instances et nous ne serons tranquilles que lorsque justice sera faite et le MCO rétabli dans ses droits”, dira encore ledit dirigeant. En fait, les responsables du MCO ont surtout tenu à préciser qu'ils n'espéraient rien du bureau fédéral de la FAF et d'un éventuel changement du système de compétitions. “On ne demande pas l'aumône. On veut juste que les intérêts du MCO soient préservés, comme le sont ceux des autres clubs. On n'a pas demandé un changement du système de compétitions pour qu'on soit sauvé de la relégation. Ce que nous voulons, c'est que les règlements soient appliqués. Car s'ils venaient à être appliqués, le MCO ne connaîtra jamais la seconde division”, souligne-t-on d'ailleurs, sur un ton revendicatif, du côté de la direction du club. En attendant que “justice soit faite”, le président du MCO, Youssef Djebbari et ses collaborateurs, devaient “revenir” hier à Alger pour saisir “les instances concernées”. A. KARIM