Le syndicat UGTA de l'Etablissement public des transports urbains et suburbains d'Alger (Etusa) menace de recourir à un débrayage imminent et incombe toute la responsabilité d'un tel mouvement aux pouvoirs publics, donc au ministère des Transports. Dans une correspondance envoyée, hier, au ministère de tutelle, et dont Liberté détient une copie, le syndicat rappelle que plusieurs courriers sont restés lettre morte, et ce, depuis le 14 janvier 2008. Suite à quoi, une réunion s'est déroulée entre les deux parties qui ont convenu d'avancer sur trois principaux dossiers, à savoir la subvention, les salaires et l'installation du directeur général. Une seconde réunion a regroupé ce syndicat et l'inspection générale. Cette dernière a confirmé que les décisions étaient irrévocables. “Malheureusement et c'est regrettable (…), la situation est restée toujours au même niveau (…) et s'aggrave”, écrit le syndicat plus jamais déterminé à aller de l'avant pour faire aboutir ses revendications. F. B.