Les habitants de la commune de Hassi-Dellaâ, située à 130 km au sud-est du chef-lieu de wilaya, se trouvent depuis des années très mal desservis en eau potable. Les habitants de cette localité enclavée sont condamnés en cette période de canicule à s'approvisionner de manière régulière aux citernes dont l'eau n'est pas traitée et peut donc être à l'origine de maladies. “L'eau potable est encore un rêve”, a déclaré un citoyen de cette commune. Les habitants se demandent pourquoi ils sont dépourvus de ce liquide vital, alors qu'il coule abondamment dans d'autres communes limitrophes de la wilaya ? Il est à noter que la wilaya de Laghouat dispose d'une nappe d'eau non négligeable si elle est gérée et exploitée rationnellement. Pour rappel, des études de projets sont réalisées par la direction de la wilaya et l'étude portant sur la réalisation du barrage Seklafa a obtenu l'aval de la tutelle en raison de ses capacités de desservir la région en eau potable. Ceci, en plus des petites et moyennes retenues collinaires telles que la retenue Sidi-Brahim. Par ailleurs, le projet le plus important semble être celui de l'eau potable qui sera desservie à partir des canalisations venant de la région de Ghardaïa et qui desservira les communes de Hassi R'Mel, Hassi-Dellaâ, Bouzbaier et Ksar-El-Hirane. BOUHAMAM Arezki