La réponse du Tribunal arbitral sportif (TAS) qui vient d'innocenter le RC Kouba dans l'affaire dite Khellidi nous amène à poser la question de savoir pourquoi Seddiki a signé dans la précipitation une décision en défaveur du RCK pour s'en apercevoir par la suite qu'il ne répond à aucun article des règlements généraux de la FAF ? Il est donc clair que Seddiki s'est bien trompé et que le RCK n'avait rien à voir dans cette affaire. Après les rectifications du TAS qui a évoqué l'usurpation d'identité et pas de dissimulation comme réprimandé par la CRQ de Seddiki, la FAF, à sa tête le président Hamid Haddadj, se doit d'apporter réparation pour le RCK dont la bonne foi des dirigeants est désormais plus qu'avérée. Car la LNF devait, avant de prendre toute décision, de bien étudier le dossier et s'appuyer réellement sur les règlements généraux de la FAF avant de trancher. Faut-il le rappeler, la décision prise par la CRQ de Seddiki l'a été sous la menace et la contrainte, ce qui a poussé les membres de la commission de prendre une décision à la hâte sans prendre la peine d'étudier le dossier. Une telle affaire nécessitait plus de temps et aussi d'éléments pour trancher, où, faut-il ajouter, aucun partie n'a été auditionné pour complément d'information. Aujourd'hui, il est impensable de voir un club payer alors que la justice sportive l'a totalement disculpé dans l'affaire de dissimulation d'identité, où dans des cas similaires seul le fautif, à savoir le joueur mis en cause, est sanctionné. Ainsi, la FAF contrairement à la fois où la commission de recours fédérale a préféré expédier l'affaire au niveau du TAS en maintenant le verdict de la LNF sans rouvrir le dossier, devra cette fois se pencher plus sérieusement sur ce cas inédit. D'ailleurs, les membres du TAS ses sont remis au président de la FAF l'exhortant d'ouvrir à nouveau le dossier Khellidi et prendre une décision juste, conforme au droit. En somme, le RC Kouba est bien parti pour récupérer ses points défalqués injustement par la commission de recours de la LNF et retrouver par la même occasion la première division. Chérif M.