Le repérage des lieux est une méthode classique pour commettre un larcin. Et c'est parce que A. B. (25 ans), un gars du quartier de Zonca, à Bir-Mourad-Raïs, est un ami du fils de A. R. (62 ans) qu'il a pu mijoter le coup de cambrioler la maison qui l'a toujours accueillie. Il en connaît tous les coins, y compris la présence du coffre-fort qu'il s'imaginait plein de choses chères. Avec la complicité de F. A. (23 ans), il décide de passer à l'acte après s'être assuré que ce jour-là, toute la famille est absente. Le méfait est accompli dans la “discrétion totale” jusqu'au retour des occupants de la maison. Les dégâts sont de suite évalués. Le coffre-fort est fracturé et les métaux précieux (or et diamant), d'une valeur de 2,5 milliards de centimes et un montant en billets de banque de 160 millions de centimes qui se trouvaient à l'intérieur ont disparu. Le même jour, 14 juin 2008, le père de famille A. R. se rend à la brigade de gendarmerie de Zonca pour déposer une plainte pour vol par effraction. L'enquête diligentée commence par l'interrogatoire de tous les suspects du quartier. Avec le concours du plaignant, les enquêteurs réussirent à faire tomber dans le piège les auteurs du méfait, à savoir A. B. et F. A. qui, après un certain nombre de contradictions, finissent par reconnaître les faits qui leur sont reprochés. Les bijoux et diamants ont pu être récupérés dans leur totalité, alors que seulement la moitié de la somme en argent, soit 80 millions de centimes, a été restituée. L'autre moitié a servi en partie à être transférée en euros et alimenter également le compte d'un des malfaiteurs. Ces derniers, qui se trouvaient hier au niveau de la brigade, seront en principe traduits aujourd'hui devant le tribunal compétent. A. F.