Les services de l'état civil des APC de Ghardaïa et de Bounoura ainsi que les annexes de Mélika et Béni Isguène subissent depuis l'annonce des résultats du bac un véritable envahissement. Il faut parfois un très long moment pour avoir la chance de se retrouver en face du préposé et de se faire enfin délivrer le document ou le service espéré. Ce qui, parfois, provoque des comportements d'agacement plus ou moins violents de certains citoyens qui se demandent pourquoi les responsables en charge de ces structures ne renforcent pas ces comptoirs en personnel suffisant afin d'éviter ces cohues et ces énervements par ces temps caniculaires ainsi que des pertes de temps inutiles allant jusqu'à une journée de travail pour certains. Cette situation qui se répète à cette période chaque année est surtout due aux procédures d'inscription des nouveaux bacheliers qui, contraints de déposer dans les délais leurs dossiers de pré inscriptions affluent en masse vers ces administrations, lesquelles, malgré la récurrence chaque année de ce problème n'ont pris aucune disposition particulière pour soulager leurs administrés. Les guichets réservés à la légalisation enregistrent de grands désordres du faite des chaînes interminables provoquant quelque fois des bousculades et quelques prises de bec, heureusement sans grande conséquence, le bon sens et la sagesse populaire reprenant toujours le dessus. “Nous sommes otages de cette situation scandaleuse, car nous sommes contraints d'attendre des heures pour faire légaliser nos attestations de succès au bac, document indispensable à nos pré-inscriptions à l'université”, se lamente un jeune. “Ce n'est pas normal qu'au moment où un guichet supporte une pression énorme, d'autres agents d'autres guichets se la coulent douce sans pour autant que les responsables daignent les affecter pour soulager leurs collègues dépassés” renchérit un autre. Le parcours du combattant de ces nouveaux universitaires n'est pas pour autant terminé. En effet et pratiquement la même situation est constatée dans les trois bureaux de poste du chef-lieu de wilaya, où ils se doivent d'ouvrir des comptes CCP sur lesquels seront virées leurs bourses et payer par mandat CCP leurs frais d'inscription. “C'est la galère…” susurre amèrement un jeune. L. KACHEMAD