Quelle est cette administration qui peut soulever des femmes et des hommes jusqu'à leur faire préférer mettre leur vie en danger plutôt que de se retrouver au chômage ? Comment le ministère de l'Education nationale refuse de réhabiliter des enseignants qui ont travaillé plus de 10 dans les régions les plus reculées de l'Algérie durant les années de terrorisme sans être payés ? Ces questions ont été soulevées hier par Maître Bouchouchi, responsable de la Ligue de défense des droits de l'Homme, lors d'un point de presse tenu au siège de la ligue à Alger. Il a dénoncé, également, la politique du ministère de l'Education nationale concernant la gestion du dossier des contractuels grévistes de la faim. Selon lui, le gouvernement ne mesure pas le danger d'une telle action. “Au lieu d'ouvrir une cellule de crise et dialoguer avec les contractuels, le ministère préfère se réfugier dans le silence total”, dénonce-t-il. La Ligue de défense des droits de l'Homme, dont Maître Ali Yahia Abdenour est président d'honneur, a exprimé sa solidarité avec le combat des enseignants contractuels. N. A.