La BEA et les entreprises affilées à la SGP GICA ont signé mardi dernier une convention suivant laquelle la banque publique s'engage à accompagner les cimenteries de Ain Kebira ( SCIAEK), de Beni Saf ( SCIBS) et Chlef (ECDE) dans le financement de leur plan d'investissement. Il s'agit de porter les capacités de production actuelle de ces cimenteries de 4,5 millions de tonnes/an à 6 millions de tonnes/an. Ce qui necessitera un investissement global de 780 millions de dollars, soit 49, 920 milliards de dinars. L'accord prévoit un accompagnement de la Bea dans le financement de l'exploitation des cimenteries du groupe ERCE (les cimenteries de Ain Kebira, de Ain Touta, de Tébessa, de Hamma Bouziane, et de Hadjeret Soud), du groupe ERCC (cimenteries de Pointe Pescade, de Meftah et de Sour El Ghozlane) et du groupe ERCO (Zahana, Beni Saf et Saida) ainsi que de l'ECDE (cimenterie de Chlef) La banque publique BEA, appelée également banque de Sonatrach, en raison des dépôts importants de cette dernière dans cette banque est en train de s'impliquer dans le financement grands projets : grosses usines de dessalement d'eau de mer, unités pétrochimiques. Elle fait partie du pool de banques publiques qui s'est engagé à financer un montant de 20 milliards de dollars en monnaie locale sur les 28 milliards de dollars nécessaires à la réalisation du programme pétrochimique de Sonatrach. Ces montages financiers s'inscrivent en droite ligne de la politique financière du pays obligeant les banques à financer en monnaie locale les grands projets. N. R.