Dans un rapport, l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) tire la sonnette d'alarme : l'héroïne se “banalise” et attire de nouveaux consommateurs, notamment les jeunes “socialement insérés”, qui méconnaissent les “risques encourus”. Banale, l'héroïne ? De plus en plus, à en croire l'OFDT. Selon des données récentes recueillies par cet observatoire, la consommation de cette drogue dérivée du pavot progresse non seulement parmi les personnes habituellement usagères d'opiacés, mais aussi parmi des populations peu familières de ces produits.