Sur 1 200 km de littoral, seulement 240 km sont accessibles au niveau portuaire, de la pêche et des plages. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée, hier, par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement avec les inspecteurs de l'environnement des 14 wilayas côtières. L'état des espaces côtiers algériens est tel qu'il a fallu réglementer leur utilisation. Rejets polluants, envasement, recul des plages, concentration des constructions… C'est à l'effet de remédier à cette situation qu'a été promulguée la loi n° 02-02 du 5 février 2002, relative à la protection et à la valorisation du littoral. Cette loi qui va dans le prolongement du PNAE-DD se base sur des actions aussi bien curatives que préventives. Il faudra tout d'abord délimiter le littoral et les zones côtières sur lesquels il est fait interdiction de construire ou d'installer une activité industrielle. Il faut noter que l'action de délimitation est une première en Algérie. Elle entre dans le cadre du programme d'aménagement côtier (PAC) qui, lui, va dans le prolongement du PNAE-DD. La deuxième étape de ce programme consistera à faire le cadastre du littoral, puis le bilan écologique. Un plan d'actions échelonnées sur le court et le long terme suivra. R. M.