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On n'en a pas fini
Publié dans Liberté le 19 - 08 - 2008

Les attentats, inspirés par des considérations factuelles diverses, se ressemblent tous par leurs effets : ils sont tous meurtriers, tous plus ou moins sanglants, tous plus ou moins préjudiciables à la tranquillité des gens et à l'image du pays.
C'est sans doute une évidence, mais il faut encore la redire : le terrorisme, l'Algérie n'en a pas fini. C'est là la lecture la plus immédiate qui s'impose lorsqu'un attentat est perpétré par le GSPC, comme c'est le cas à Skikda ou encore lorsque les forces de sécurité éliminent des terroristes, comme elles viennent de le faire à Tébessa.
Certes, les bombes des terroristes, leurs faux barrages, leurs guet-apens, leurs attaques ciblées comme leurs attentats aveugles visent, selon l'endroit et le moment choisis, des objectifs particuliers. Oui, il s'agit quelquefois de desserrer l'étau autour d'acolytes pris dans les tenailles d'un encerclement qui n'en finit pas. Oui, il est question tantôt de redonner une vie médiatique à l'organisation terroriste qu'est le GSPC, ce qui, comme pour toute organisation du genre, est absolument essentiel. Oui, le but d'un acte terroriste commis par le GSPC est, parfois encore, de confirmer l'allégeance du groupe à cette organisation nébuleuse qu'est Al-Qaïda.
Mais dans un cas comme dans un autre, les attentats, inspirés par des considérations factuelles diverses, se ressemblent tous par leurs effets : ils sont tous meurtriers, tous plus ou moins sanglants, tous plus ou moins préjudiciables à la tranquillité des gens et à l'image du pays.
Dès lors, est-il vraiment de bon ton de tenter de minimiser un phénomène et ses nuisances en trouvant des explications au gré du nombre de victimes, de l'heure choisie pour l'attentat ou encore du mode opératoire utilisé pour l'accomplissement de l'acte funeste ? La question mérite d'être posée tant cette tendance semble largement dominer les réactions officielles ou non officielles, que suscitent généralement les attentats dans notre pays. On nous rétorquera que ces réactions sont destinées aussi, si ce n'est en priorité, à rassurer autant que faire se peut une population qui en a, en effet, grandement besoin. Mais il s'avère que la méthode est peu payante : un attentat spectaculaire du GSPC, un seul, suffit parfois à mettre en émoi les riverains et, au-delà, tous les Algériens et, ainsi, à battre en brèche les discours les plus rassurants. Tout indique d'ailleurs que le GSPC lui-même a fini par intégrer cette donne dans sa tactique. Il semble même avoir adapté celle-ci dans le but précis d'annuler les effets des réactions et autres analyses teintées d'optimisme.
Plus rassurant sans doute est de savoir que les forces de sécurité n'en démordent pas. Même si, comme chacun sait, on n'en a pas encore fini avec le terrorisme.
S. C.


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