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Quand l'UGTA change de cap…
Le patron de la Centrale syndicale à Tizi Ouzou et à Rouiba
Publié dans Liberté le 15 - 09 - 2008

Après Tizi Ouzou, avant-hier, le patron de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) était hier à la SNVI de Rouiba, dans la banlieue d'Alger, fleuron de l'industrie mécanique algérienne dont l'évocation distille encore les remugles de l'époque des recettes socialisantes. C'est aussi l'endroit d'où sont partis les évènements d'octobre 1988, dont nous célébrerons bientôt le 20e anniversaire, qui ont ébranlé le parti unique.
L'objet de ces sorties ? “Entrer en contact avec la base, rassurer et tranquilliser les travailleurs”, a assuré Abdelmadjid Sidi-Saïd, joint hier par téléphone. En Kabylie, une région en proie à une insécurité inquiétante, un chômage endémique et une pauvreté galopante, le patron de la Centrale syndicale a rassuré les travailleurs de trois entreprises publiques (Enel, Eniem et Leader Meuble, filiale de l'Enatab), au bord de l'asphyxie financière et dont de nombreux travailleurs étaient sous la menace de licenciement. Bien mieux, il leur a donné les gages de l'Etat pour le sauvetage de ces entités économiques, un temps, fleuron de l'économie locale. “Ces trois entreprises démontrent que sauver le secteur public est une chose non seulement possible, mais surtout nécessaire pour la sauvegarde des emplois et aussi parce que ce secteur constitue le maillon fort de la croissance économique et le garant de la souveraineté nationale”, a affirmé Sidi-Saïd. Ce sont toutes les entreprises publiques économiques, a-t-il encore ajouté, qui doivent êtes sauvées parce que ce secteur est l'élément moteur du développement de la croissance économique hors hydrocarbures. Hier, face aux travailleurs de la SNVI, autre entreprise en difficulté financière, Sidi-Saïd a prêché les vertus du secteur public et plaidé la récréation de la culture “économique nationaliste”. “Redonner vie au secteur économique public renforce les convictions profondes du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, sur le rôle prépondérant de ce secteur dans le développement du pays”, insistant dans ce sens sur la nécessité de “recréer la culture économique nationaliste”. Mais au-delà de ces sorties sommes toutes légitimes pour Sidi-Saïd, soucieux peut-être d'être à côté de la “masse laborieuse”, pour reprendre une expression aujourd'hui passée de mode, il convient sans doute de s'interroger sur ce subit intérêt au secteur public de la part d'une Centrale syndicale qui a assisté ces dernières années, impuissante, sinon complaisante, à la machine de la privatisation. Il y a quelques années, l'UGTA avait paralysé le pays pour protester justement contre certains projets de privatisation. Près de 1 200 entreprises ont été mises sur le marché. Et si elle avait entendu quelques grognements, elle n'était pas montée pour autant au front pour engager le “bras de fer” et empêcher ce que certains avaient qualifié de “bradage” et de “rouleau compresseur”. Pour avoir accompagné les options des autorités, l'UGTA qui a ainsi déserté son terrain, a favorisé l'émergence des syndicats autonomes qui ont su cristalliser le mécontentement des travailleurs. Ce changement de cap de la Centrale qui intervient après le constat d'échec de la politique d'investissement fait par le président de la République lui-même, ne peut être interprété que comme une anticipation à des orientations “décidées en amont” et que le syndicat, habitué à jouer au “pompier”, se charge de porter à la base d'autant que la conjoncture sociale est porteuse de menaces. Et le choix des lieux visités, centres névralgiques de la contestation, n'est pas fortuit.
Karim Kebir


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