Le président du Conseil national consultatif de la PME a appelé hier, au centre de presse du quotidien El Moudjahid, les pouvoirs publics à un traitement égal entre le secteur privé et le secteur public. Saluant la décision du gouvernement d'assainir certaines entreprises publiques, Zaïm Bensaci a plaidé l'assainissement financier des entreprises privées, victimes de la perte de change. “Il faut qu'il y ait de disparité entre le secteur public et le secteur privé”, souligne le président du Conseil national consultatif de la PME, lors d'une table ronde consacrée à l'évaluation de la situation économique et sociale de l'Algérie. La conviction de Zaïm Bensaci est que la PME doit constituer un élément moteur de la croissance économique, suggérant de consacrer au minimum 1% du produit intérieur au secteur. L'Algérie a besoin d'un “Small Business Act” (SBA) qui prépare nos petites et moyennes entreprises industrielles à devenir des “gazelles”, c'est-à-dire des entreprises à forte croissance, innovantes et compétitives à la fois sur le marché intérieur et sur les marchés d'exportation en les inscrivant dans les processus de globalisation actuellement en œuvre. Un “Small Business Act”, c'est bien évidemment une série de mesures et d'actions en faveur de la petite entreprise qui ne saurait se limiter à l'actuel programme de mise à niveau bien timide. “300 entreprises mises à niveau pour un pays comme l'Algérie, c'est très peu”, relève M. Bensaci. M. R.