Dans un point de presse tenu hier au siège de la FAF, consacré principalement à l'affaire du RC Kouba, le président de la Fédération Hamid Haddadj a affirmé que son instance “est en attente du verdict définitif du TAS de Lausanne, attendu pour vendredi prochain, pour prendre une décision dans cette affaire”. Du coup, quelle sera la position de l'instance de Dély-Ibrahim dans le cas où le tribunal arbitral du sport de Lausanne viendrait à entériner sa première décision ordonnant d'intégrer le Raed parmi l'élite, s'interrogent les journalistes présents sur place ? À cette question, Haddadj répond diplomatiquement : “Je ne peux avancer rien pour le moment. Il faut attendre le 26 septembre prochain pour prendre une décision,” souligne le conférencier qui s'est dit étonné de la dernière décision du tribunal de Sidi M'hamed qui a sommé la fédération d'impliquer l'ordonnance du TAS de Lausanne. “Nous avons été surpris par cette décision du tribunal de Sidi M'hamed. Nous étions étonnés surtout de voir un tribunal prendre une décision sans entendre les autres parties de cette affaire, à savoir la FAF et l'USMH. Or, ce que nous avons pour le moment, c'est uniquement une mesure provisionnelle qui n'est jamais définitive. On est en droit de refuser son exécution”, conteste Haddadj, soutenu sur ce point par l'avocat de la Fédération algérienne de football, Rachid Bouabdellah qui sera présent à Lausanne le 26 septembre prochain pour défendre le dossier de la FAF. D'ailleurs, Haddadj a annoncé que la FAF a fait appel de cette décision du tribunal de Sidi M'hamed. Le premier responsable de la FAF s'est expliqué également sur les informations faisant état des risques de sanction de la part de la FIFA dans le cas de la non-application des décisions du TAS. “Notre football national n'encourt aucune suspension des compétitions internationales. L'article 71 des règlements de la FIFA est clair. Il parle de sanction financière ou de simples avertissements”, révèle-t il. Le président de la FAF n'a pas raté l'occasion pour revenir longuement sur cette affaire qui a tenu en haleine les milieux footballistiques depuis la fin de la saison écoulée. “C'est pour moi une affaire de réserves banales. L'USMH a fait des réserves sur la participation d'un joueur koubéen avec l'identité de son frère cadet. Nous avons traité ce dossier dans le strict respect de la réglementation, voulant éviter d'ouvrir une brèche dangereuse”, a t-il expliqué. Pour l'orateur, “la décision prise par la LNF et la FAF dans cette affaire est une juste et saine application de la réglementation”. Enfin, le président de la FAF a révélé avoir suggéré au président du RC Kouba de prendre part au championnat d'Algérie de division deux qui est à sa 6e journée. Mohamed B.