Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté dans sa résidence de Cocody à Abidjan, hier, par les forces d'Alassane Ouattara et conduit à l'hôtel du Golf, QG du camp Ouattara dans Abidjan, selon l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté dans sa résidence de Cocody à Abidjan, hier, par les forces d'Alassane Ouattara et conduit à l'hôtel du Golf, QG du camp Ouattara dans Abidjan, selon l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Cette arrestation survient après une nouvelle campagne de frappes de la France et de l'ONU sur la résidence où était retranché Laurent Gbagbo, qui refusait de se rendre, et après plus de quatre mois d'une crise post-électorale sanglante. L'arrestation de Gbagbo va permettre au pays de «connaître la paix et un regain d'essor économique», a estimé, hier, le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, en marge d'une réunion à Luxembourg. L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son épouse Simone sont «aux arrêts» et «le cauchemar est terminé» pour les Ivoiriens, a déclaré pour sa part Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, sur la télévision pro-Ouattara. William Hague, secrétaire au Foreign Office, a souhaité que Laurent Gbagbo, soit traité «avec respect» et jugé «de manière équitable». Nicolas Sarkozy a eu hier «un long entretien téléphonique avec Ouattara», a indiqué l'Elysée peu après l'annonce de cette arrestation. A. A.