Les travaux du 27ème conseil national de l'Union nationale du personnel d'éducation et de la formation (UNPEF) ouverts mardi au Lycée Mohamed Benteftifa de Blida semblent se diriger vers un nouveau débrayage du personnel de l'éducation qui n'aurait pas eu satisfaction en ce qui concerne les revendications exposées à l'administration. Les travaux du 27ème conseil national de l'Union nationale du personnel d'éducation et de la formation (UNPEF) ouverts mardi au Lycée Mohamed Benteftifa de Blida semblent se diriger vers un nouveau débrayage du personnel de l'éducation qui n'aurait pas eu satisfaction en ce qui concerne les revendications exposées à l'administration. Le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M. Aboubakr Khaldi a tenté de briser l'éventualité d'une grève du personnel de son secteur, mais les membres du conseil de l'UNPEF semblaient décidés à mettre en application leur vision. Au cours de son allocution, le S.G du ministère a indiqué que la vision du premier responsable du secteur est de travailler côte à côte en vue de trouver les solutions aux problèmes posés. Tout en soulignant que la bonne relation qui existe avec l'UNPEF a permis de trouver les solutions à plusieurs problèmes, l'orateur annonça qu'une reconfiguration de l'action syndicale est à l'étude ce qui permettra aux trois ou quatre syndicats d'être les seuls partenaires habilités à gérer les problèmes avec le ministère. Evoquant les points portant sur le statut particulier, le régime indemnitaire ou encore les œuvres sociales, actuellement en suspens, M. Khaldi a indiqué qu'à un certain moment, il était possible d'aller vers leur étude, mais la grève a provoqué un frein à la discussion. «Le secteur compte plus de 555 000 travailleurs, aspect qui nécessite un examen minutieux pour chaque frange du personnel» a déclaré le secrétaire général du ministère. De son côté, le président du syndical de l'UNPEF a souligné que la tenue de ce conseil national intervient à un moment où les différentes corporations du pays connaissent une certaine activité, tout en répondant aux propos de M. Khaldi en lui affirmant que le personnel de l'éducation nationale traverse une étape difficile, quoique vis-à-vis du grand public ces problèmes sont réglés. Quoi qu'il en soit, les travaux se poursuivront à huis clos durant deux jours avant que des résolutions ne soient adoptées et la plus attendue est celle d'un éventuel préavis de grève à propos des revendications en suspens, mais que le ministère ne souhaite pas. A.-B. M.